< retour Haïkus & autres textes courts
Le parasol
il y aura des silhouettes
des rayons solaires
Notre cabane
Une fenêtre pour voir
de l'extérieur
l'usure du temps
mais l'inverse ?
L'ombre portée
sur les pavés
une ombre glisse
Et l'existence
Après la grille
vécu jusque-là
après la grille
le temps qu'il reste
Impasse de la Gaîté
au numéro quatre
les âmes s'additionnent
les joies se succèdent
Un train d'enfer
un train d'enfer
les lacets d'un chemin
Chercher le voyage
La pépée
une retraite au garage
la pépée flagada
s'est rangée des voitures
L'arbre seul
ancrage terrestre
symbole invisible
Il est un pont
Ici, l'horizon, et +
l'espoir est l'espace
qui nous sépare
de l'horizon
Une
c'est parce que tu es
femme
que je t'aime
La caravane
toujours ailleurs
partout chez soi
Le nid du nomade
L'empreinte
un vieil arbre
deux prénoms dans l'écorce
La mémoire d'un amour
Le brouillard du temps
partent et reviennent
les bateaux
comme les hommes.
Le cordon
pour le petit
contre ses flancs
L'amarre est la mère
Vues sur l'autre
des éternels édifices
un mur mitoyen
Le surplomb des vivants
La pluie
en Bretagne
il ne pleut pas
sur les amoureux
Au Ris
témoin
immuable
des hommes
Tristan
de pirates le repaire
ou d'Iseult la cachette
L'île est une enfance
Basse mer
et la baie toute entière
ses couleurs ambulantes
Notre fortune de mer
L'ancrage
là le monde des uns
ici l'ailleurs des autres
Un point de (non) retour
L'idée d'une canopée
concevoir le sommet
considérer ses chances
Tenter le coup
Les vieilles marches
un petit jardin
des herbes folles
Le bruissement de la mémoire
Petites fleurs
un feu de détresse
une lueur dans l'ombre
une fleurs sous les décombres